mardi 9 avril 2013

Nouveau départ pour une nouvelle vie ?

Si vous avez suivi mon autre blog "nihon e iku", créé à l'occasion de mon premier voyage au Japon, vous vous souviendrez peut-être que le dernier article s'intitulait "Ce n'est qu'un au revoir...". En effet, puisque quasiment toutes les personnes qui posent les pieds au pays du soleil levant ont cette même réflexion à leur retour en France (ou ailleurs), "J'y reviendrai". Évidemment je n'ai pas échappé à cette règle. Il y a 3 ans et demi, mon retour chaotique grâce à l'ami SNCF m'avait vite rappelé les mauvais côtés du pays du fromage qui pue.

Environ 1265 jours ont passés depuis ce fabuleux séjour, et me voila enfin, reparti pour de nouvelles découvertes, un nouveau départ même, en quelque sorte. L'envie d'y retourner est restée très forte, mais d'autres possibilités s'ouvraient à moi pour y séjourner plus longtemps que pendant de simples vacances.


La première étant de faire un visa vacances-travail, le principe étant de pouvoir travailler pendant 1 an, tout en visitant le pays. Allier l'agréable à l'utile en quelque sorte. La solution paraissait avantageuse avec un budget de départ plus limité, mais avec une épée de Damoclès sur la tête, car sans trouver de job, le retour aurait pu être malheureusement anticipé.

L'autre problème qui s'est posé est naturellement la barrière de la langue. Mes maigres notions de japonais ne me permettent pas de m'intégrer socialement et professionnellement, et vu qu'il ne faut pas vraiment compter sur le niveau d'anglais des nippons, si c'est pour me retrouver "à l'usine" à travailler dans mon coin, avec des contacts restreints, ou majoritairement étrangers, juste pour dire "Je suis au Japon", est-ce que ça vaut le coup...? Et puis apprendre la langue par soi même, en plus d'un travail, difficile d'être concentré avec la fatigue accumulée... je me dit alors qu'il me faudrait peut-être songer à autre chose. 

C'est alors que je me penche sur l'autre solution, le visa étudiant. Intégrer une école de langue, pour me consacrer à temps plein à l'apprentissage du japonais, en totale immersion. Problème majeur, 1 an de cours coute assez cher, et pour pouvoir tenir 1 an pour tous les autres frais du quotidien, le budget explose carrément, vu qu'il serait hors de question de payer une école pour rentrer au bout de 6 mois car plus d'argent ! 

Mais je veux retourner au Japon pour du long terme. Pour cela, dès 2009, j'ai économisé tout ce que je pouvais dans cette optique, et en me fixant un objectif de départ pour avril 2013, j'ai pu mener ce projet à bien, grâce à l'aide bienvenue des quelques donateurs, et de l'effondrement de la société qui m'employait, par la même occasion. A ce sujet, le timing était parfait puisque l'entreprise a fermée en janvier 2013 et j'ai pu ainsi percevoir diverses primes (licenciement, congés payées, mois bonus, prime bonus, etc), alors qu'à quelques mois près, j'aurai du démissionner et donc toucher 0 !

Le projet a mis du temps à murir car beaucoup de paramètres étaient à choisir. Quelle ville, quelle école, quel type de logement, etc...? Après de longues recherches, j'ai finalement opté pour Kyôto, plus traditionnelle, plus calme et surement un peu moins chère que Tokyô (que j'adore pourtant). Nihongo Center a obtenu mon choix final grâce à son accent mis sur l'oral en priorité, ainsi que le fait d'avoir un membre de staff français, ce qui a grandement facilité les démarches administratives ultra fastidieuses, ainsi que l'intégration à venir lors de mon arrivée. Quant au logement, j'ai choisi un appartement en centre ville, au 7ème étage avec une belle vue sur Kyôto, et surtout une proximité de vraiment tout, école, magasins, bars, sites touristiques, rivière Kamo, quartier de Gion, etc...

Une fois toutes mes priorités et mes choix définis, il restait à monter un dossier, ce qui s'avérait assez fastidieux. Pas mal de documents à remplir, à modifier et à re-modifier car tel ou tel document n'est pas rempli comme il faut. En plus, mon cas était assez particulier car ayant quitté le cursus scolaire il y a plus de 8 ans maintenant, il fallu justifier auprès de l'immigration pourquoi je devais faire cette école. La est tout la nuance, pourquoi je DOIS faire et non pourquoi j'ai envie de faire. On parle bien d'une nécessité et me concernant, j'ai du expliquer que ma société faisait des jeux vidéos importés et avait une clientèle japonaise...

Finalement, malgré quelques réserves sur mon dossier, me disant qu'il pouvait être refusé car pas assez convaincant, me préservant ainsi d'une éventuelle grosse déception, il a été accepté et il ne restait alors plus que les derniers préparatifs, paiement de l'école, demande de visa à l'ambassade du Japon, déménagement de l'ancien appart, billet d'avion, valises, etc... Le départ fixé au dimanche 7 avril, l'heure était venue d'organiser une sympathique soirée de départ avec les amis proches du coin.

Derniers gros morceaux, organiser et stocker mes affaires restantes en France pour qu'elles soient le moins gênantes possibles pour ses hôtes, ce qui aura pris quelques jours tout de même. Enfin, préparer les bagages en choisissant méticuleusement quoi prendre ou non, et surtout en visant à ne pas dépasser les 23kgs autorisés en soute, et les 7 kgs en cabine. Peser, re-peser, au final c'est toujours plus lourd que ce que l'on pensait, surtout lorsque l'on doit prévoir des affaires pour 1 an. Moi qui envisageait de prendre ma PlayStation 3, c'est râpé. Plus qu'a en acheter une sur place. Au moins ça me permettra de voir si j'ai vraiment le temps d'y toucher avant d'en prendre une. Faudrait pas que j'ai emmené la mienne pour rien, ou que ça me distrait et m'empêche de bosser... Bref après moultes pesées et quelques concessions, tout rentre  à quelques dizaines de grammes près...

Vient enfin le jour du grand départ, je ne suis alors ni particulièrement stressé ou surexcité, ce qui n'est pas plus mal en un sens. Les bagages chargés dans la voiture, dernier au revoir à la frangine et au chien, et direction l'aéroport Charles de Gaulle. Trajet quasiment sans ralentissements, l'accès y est assez facile en ce jour dominical. Enregistrement du bagage principal, petite frayeur lorsque la balance affiche 23.4kgs, puis se stabilise pile poil à 23.0kgs, ouf ! Il est alors temps de quitter les parents qui m'ont donc accompagnés jusqu'au bout. Le cœur probablement un peu serré pour tout le monde, je préfère en dire peu (ce qui ne change guère de d'habitude étant peu démonstratif), pour ne pas laisser transparaitre quoi que ce soit et ainsi faciliter la chose pour tout le monde.

Direction la porte d'embarquement, puis la douane ou j'ai du quasiment tout vider et même enlever mes chaussures, pour ne plus sonner au portique de sécurité... Plus qu'à attendre... un peu plus que prévu puisque le vol a eu une heure de retard. J'observe un peu les gens autour de moi essayant de deviner qui ira au Japon après l'étape qatarienne. Tiens, ce gars y va à coup sûr, je serai prêt à le parier... en plus, vu la période, il est bien possible qu'il fasse une école de langue si c'est le cas, mais... nous y reviendront. Je prends place à bord, et avec une vieille otarie hautaine non-technophile à côté de moi, affalée et endormie dès le début, sauf pour manger, je n'ai plus qu'à m'occuper pendant 6 heures jusque Doha. 

Sayonara Furansu ! Au revoir France !
Les Alpes !

Arrivée à Doha, Qatar
Une fois au sol, je dois dire que j'ai eu une grosse montée de stress à cause d'un manque d'informations et de balisage à la sortie de l'avion. A part suivre le flot de voyageurs, je ne savais pas trop ou aller... Finalement je trouve la porte d'embarquement pour le prochain vol, sauf qu'il y a vraiment beaucoup beaucoup de monde, de grosses files d'attentes qui débordent sur les portes annexes, et surtout plusieurs vols différents indiqués pour une même porte... Je trouve une place pour me poser un peu et c'est alors que j’aperçois que mon vol est en "last call"... Quoi ?! mais c'est quoi ce bordel, je n'ai vu aucune file avancer. Je me place alors dans ce qui s’avérait être un vol... pour la Turquie je crois... bon sang mais c'est quoi ça... Et je remarque enfin le petit et unique comptoir pour mon avion, totalement masqué par les autres voyageurs. Quel organisation en mousse. Heureusement, après une dernière vérification auprès une hôtesse qu'il s'agit bien de la navette pour le vol vers Osaka, le stress retombe enfin une fois posé sur mon siège... Une vraie catastrophe cet aéroport, au moins Charles de Gaulle était très bon pour ça.

C'est alors qu'il se confirme pourquoi il n'y avait pas de file d'attente pour mon vol, tout simplement car comme observé lors de la réservation, l'avion est quasiment vide, peut-être une quarantaine de passagers, pour à peine une dizaine à l'arrière de l'appareil ou je me trouvais. Au moins le devrait être plus que tranquille ! J'ai peu m'assoupir un peu entre les repas histoire d'avaler plus facilement les 9 heures de trajet. Une chose est sûre en avion, on mange tout le temps à n'importe quelle heure. Bonjour la collation à 2 heures du mat, heure locale ! Au moins c'était plutôt bon.

Plein de place dans l'avion vers Osaka !!!!!!!!

Vient enfin le moment de fouler de nouveau le sol japonais après une longue attente. C'est avec satisfaction que j'hume mes premières bouffées d'air nippon depuis 3 ans, et après le passage auprès de l'immigration pour récupérer notamment ma carte de résidence, je récupère ma grosse valise heureusement intacte. Passage en douane succin cette fois, je n'ai plus qu'à me diriger vers la personne qui m'attendait pour la navette en direction d'Osaka. Et la qui vois-je ? Et bien le gars vu à Charles de Gaulle, et qui fait effectivement bien la même école que moi, comme quoi...

Le quartier où j'ai dormi
Deux heures de navettes sont alors nécessaires pour effectuer les 100kms entre l'aéroport international et Kyôto, ou je dois passer la nuit dans une guest house. La nuit est tombée, et il est malheureusement trop tard pour récupérer mon appartement dans la foulée. Mauvaise surprise puisqu'il ne s'agit pas d'une chambre double, mais d'un dortoir de 10 personnes tout de même avec aucun moyen de sécuriser mes affaires. Hors de question de tout laisser et de me balader vite fait, j'ai beau être au Japon, un pays extrêmement sûr, je ne suis pas avec des japonais, donc ne prenons aucun risque, je vais passer la nuit au plus près de mes bagages... Évidemment, il fallu que mon voisin du dessus soit un gros ronfleur tant qu'à faire, j'ai même cru que les lattes du lit superposé allaient lâcher sous son poids...

Le lendemain matin, je passe un peu de temps sur ma PS Vita en attendant que l'heure passe, étant réveillés par non pas un mais deux amis ronfleurs... Je prend le chemin de l'agence immobilière pour enfin m'installer dans mon appartement. Quelques photos du quartier ou j'ai dormi, et sur le trajet avec notamment les fameux sakuras qui ne sont malheureusement plus très frais, j'arrive comme prévu sur la fin, le spectacle n'est plus aussi majestueux qu'il devait l'être il y a une semaine. Tant pis ce sera pour l'année prochaine !
Kamo-gawa, la rivière Kamo.
Kamo-gawa , la rivière Kamo

Les fameux sakuras, fleurs de cerisiers
De loin ça reste encore joli.


Une sympathique et jolie agente immobilière me conduit gentiment à un magasin pour acheter des adaptateurs 110/220V pour les prises de courant, ainsi qu'à mon logement en m'expliquant tout les spécificités comme les ordures, un point très important et sur lequel je reviendrai prochainement, un gros morceau où je suis loin d'avoir compris toutes les subtilités ! Beaucoup d'informations à emmagasiner mais j'ai à disposition un carnet d'informations où je pourrai revoir tout ça à tête reposée.

Je remercie l'agente, et enfin je peux déballer mes affaires et m'installer comme il se doit, enfin dans mon nouveau chez moi... Je peux également constater et profiter de la vue du balcon, très sympa effectivement ! Bon point également, il y a la TV, HD de surcroit, ce qui me sera utile si j'achète une PS3 et aussi pour m'entrainer à comprendre ce qu'il se dit sur les programmes tv. Par contre, le bureau est tout petit, et une fois la TV et le PC posé, il ne va pas me rester beaucoup de place pour travailler... bon, je verrai pour peut-être résoudre ce problème plus tard. La cuisine est petite, et ne dispose pas plan de travail, je ne vois pas du coup comment je pourrai m'y confectionner des plats. Je suis parti pour principalement me nourrir de plats préparés ainsi que de petits restos bon marché. La salle de bain qu'en à elle n'est pas aussi petite que je pensais, mais après essai, il ne semble définitivement pas possible de prendre une douche sans mettre de l'eau partout. Ce qui, accessoirement, me rappelle mon expérience en camping-car. Malgré tout, je suis plutôt satisfait, je devrai me plaire ici !

La vue de l'appartement couvre pas moins de 200° !




Konata-chan est aussi du voyage !

Plus qu'à me rendre à l'école pour tester mon niveau, qui étant donné mon faible niveau de compréhension (malgré mes quelques bases), me classe sans surprise en débutant. Sur le chemin du retour, passage obligé au premier conbini, ces géniallissimes et indispensables supérettes ouvertes 24/24 7/7 pour acheter le nécessaire d'hygiène et mes premiers repas enfin je peux me remplir la panse et me reposer sereinement !

Un petit bento classique qu'on trouve dans les conbinis, 430¥ soit environ 3.30€. Les baguettes sont fournis et il est même possible de le faire chauffer sur place, l'employé nous le demandant d'office.

Trompeur ce petit pain, comme beaucoup de nourriture au Japon, je m'attendais à une brioche fourrée crème avec pépites de chocolat, c'est en fait une brioche fourrée avec de la pâte de haricots rouges et des graines de sésames... Je n'ai pas aimé ;(

Voilà, c'est tout (et déjà un bon pavé) pour aujourd'hui !! Bientôt les cours commenceront dans les jours à venir, mais ça, c'est une autre histoire !

 Mata ne !

11 commentaires:

  1. Que du bonheur de te lire à nouveau ! Un vrai parcours du combattant... A très vite !

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  2. Merci de faire partager. Je sais que tu me connais pas, mais je vais quand même te suivre ^^

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  3. La plume exquise et flamboyante d'il y a quatre printemps a repris vie dans ce qui s'annonce être un périple de haute volée, dont chaque instant sera sans doute vécu pleinement. Le projet Mercury de 2009 a donc lancé cet Apollo 2013, et il va sans dire que tout le monde te souhaite la même réussite que ces glorieux aînés. Peut-être qu'un jour, nous aurons l'occasion de venir constater par nous-même si tes lettres sont enjolivées, ou si elles ne montrent qu'un infime fragment de la magie de l'Archipel, mes souvenirs de vieux mangas en ayant ouvert les portes, il y a bien longtemps de cela.

    Un jour, donc, un jour, je viendrai visiter le merveilleux souk de l'aéroport qatari.
    Je viendrai tester les bento préparés pour seulement 430 yens!!!
    Je viendrai m'émouvoir devant les cerisiers en fleurs.
    Je viendrai trouver géniaux les petites maisons japonaises de l'arrière-pays, comme on voyait dans Max et Compagnie, Olive et Tom, et tous les autres.
    Je viendrai parler tentacules aux autochtones.
    Je viendrai claquer des thunes pour dévorer une entrecôte d'un boeuf de Kobé.
    Je viendrai trouver d'innombrables gadgets qu'on n'aura pas dans la vieille Europe avant 2000 ans.
    Un jour, oui, je viendrai tambouriner à ta porte, avec mon nouveau T-Shirt trollface.


    En attendant, bon, eh bien... Il faudra engraisser le prote-feuille.

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  4. Article sympa, pas mal de rebondissement, hâte de lire la suite et tes premiers cours, histoire de comprendre un peu comment ça fonctionne, à mon avis c'est bien d'avoir des cours centré principalement sur l'oral, ça évite de s'éparpiller car apprendre langue + écrits ça doit être bien difficile. Par contre plutôt qu'une PS3 tu devrais acheter une console zoné en Europe comme ça tu est sûr de ne jouer qu'a des jeux import et tu améliore ton Japonais qui plus est ! Enfin même si je ne pense pas que jouer à la console soit vraiment une priorité actuellement.

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  5. Merci de vos premiers commentaires ! Greg > certes nous ne nous connaissons pas, mais ca fait toujours plaisir d'avoir des lecteurs en dehors de la sphère proche. Charles > Oui, jouer à la console n'est pas une priorité en soit, donc l'achat d'une PS3 n'est pas prévue pour maintenant (qui me permettra comme la Vita de jouer aux jeux en japonais). Mais si j'ai du temps à tuer en soirée, et pas de sortie prévue, ca pourra etre utile, et puis surtout, il y a bien 3-4 gros titres que je me ferai bien dans l'années ... ;p

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  6. Belle introduction pour ce long périple qui t'attend...une véritable nouvelle vie qui je l'espère pour toi sera rempli de bons moments. En tout cas compte sur moi pour suivre ton blog, je veux tout savoir sur tes aventures dans ce pays qu'il me plairait tant de visiter!
    A très bientôt et surtout profites bien.

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  8. Un prologue prometteur pour le roman-feuilleton de V-Saturn.
    Le héros est présenté, l'intrigue est posée, l'attente est créée, les situations cocasses fleurissent déjà.

    Vivement l'épisode suivant.

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  9. Coucou Geoff, bon je viens de lire ton 1er article et Vanessa & moi-même sommes assez envieux ! Bravo en tout cas pour ta persévérance et d'avoir réussi d'être là-bas avec ces projets en tête. J'espère de tout coeur que tu passeras une année enrichissante aussi bien en terme d'apprentissage du Japonais que de connaissances étrangères !

    En tout cas, nous suivrons ton périple à travers ton blog ! Gambatte kudasai !!

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  10. Non, mais putain, désolé d'être vulgaire, ce talent inné de la plume que tu as est vraiment impressionnant ! C'est simple, on boit ton récit, c'est léger, c'est frais, ça fait du bien, on voyage à fond ! En plus, quand on a ENFIN un vrai job, mais qui te stresse à balle, eh bien, en plus de gamekult, facebook et hotmail, eh bien, ton blog avec toutes les photos, ça ne fait pas rêver, ça transcende ! Et puis, vu que je me reconnais en toi, c'est comme si je réalisais mon rêve à travers toi ! C'est juste génial, je suis trop content, je veux vraiment être à ta place, ça change tellement de tout ce beau monde qui dit : "ouah, la Guadeloupe, c'est génial, ouah, Prague, c'est génial, ouah, l'Angleterre, blabla, j'en passe et des meilleures... Merde quoi, une destination ultime, c'est le Japon, et rien d'autre ! Et ce foutu rêve que tu avais depus si longtemps, tu l'as concrétisé, tu l'as transcendé, alors, profite du moindre des instants et ouais, c'est rare que je le dise, mais fais-moi rêver. Je vais moins faire mon blasé de la vie grâce à tes publications. En tout cas, tout est bien réglé, tu es dans ma barre personnelle Firefox, avec un B qui ressemble à celui de Boulanger ! Tu veux t'entraîner au japonais ??? Achète-toi Ryu Ga Gotoku 5 !!! Quoi de mieux que faire ce jeu avec les couleurs locales. Bordel, mais je t'envie trop, je refais le 3 pour le platiner en ce moment. Et c'est un délice de tous les instants avec tous les bruits, les petites chansons japoniaises des convini, etc... Mais ce jeu, quel hit en puissance !!! Mon Dieu, 6h56 j'exulte, alors que je viens d'aider ma soeur pour son inspection de lundi toute la nuit !!! Eh oui, c'est ça l'effet Hugh Geo !!! ++ Erwan.

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  11. Je pense que je ferai quelques jeux en japonais un peu plus tard, quand je commencerai à avoir un "petit" niveau. Mais c'est clair que Ryu ga gotoku retranscrit très bien l'ambiance du Japon et de toutes les petites choses qui le composent.

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